Le patinage de vitesse canadien connaît un déséquilibre important en matière de relève.

En courte piste, les espoirs qui aspirent à l’équipe nationale pullulent, mais les places disponibles se font rares. À l’inverse, en longue piste, les portes sont grandes ouvertes, mais les candidats sont peu nombreux.

Regardez dans tout le pays, il n'y a que deux endroits où il y a du patinage de vitesse longue piste. Donc, si tu n’es pas né à Québec ou à Calgary et que tu es un jeune enfant qui veut faire du patinage de vitesse, tu commences naturellement sur une glace de hockey, en patinage de vitesse courte piste, a souligné Marc Schryburt.

Devant ce constat, le directeur de la haute performance et responsable du programme olympique en courte piste pour Patinage Canada a eu l’idée de créer un camp hybride de transition entre les deux disciplines.

 

La première mouture de ce projet pilote d’un an a eu lieu la semaine dernière à Québec. Au total, 14 patineurs de 17 à 20 ans ont eu l’occasion de faire leurs preuves en longue piste, sous les regards attentifs de l’entraîneur de l’équipe nationale, Gregor Jelonek, et de son adjointe Shannon Rempel.